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Surface habitable : inclut-on une véranda ?

Lorsqu’il s’agit de calculer la surface habitable d’un logement, la question de l’inclusion de la véranda suscite souvent des débats. Les propriétaires et les acheteurs immobiliers se demandent si cet espace, souvent lumineux et accueillant, doit être comptabilisé dans les mètres carrés habitables.

En France, la loi Carrez précise que seules les surfaces d’une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 mètre et closes par des murs sont considérées comme habitables. Une véranda, en fonction de ses caractéristiques, peut parfois être incluse. Si elle est bien isolée, chauffée et utilisée comme pièce à vivre toute l’année, elle pourrait être comptabilisée dans la surface habitable.

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Qu’est-ce qu’une surface habitable ?

La surface habitable d’un logement est définie par l’article R. 111-2 du Code de la construction et de l’habitation. Elle correspond à la somme des surfaces de plancher de chaque pièce, déduction faite des surfaces occupées par les murs, cloisons, marches et cages d’escalier, gaines, embrasures de portes et de fenêtres. En d’autres termes, seules les parties du logement où l’on peut circuler librement sont prises en compte.

Les critères de la loi Boutin

La loi Boutin impose la mention de la surface habitable dans tout contrat de location. Cette loi vise à protéger les locataires en leur fournissant des informations précises sur la taille du logement. Elle exclut certaines parties comme :

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  • les caves
  • sous-sols
  • remises
  • garages
  • terrasses
  • loggias
  • balcons
  • autres dépendances

Comment calculer la surface habitable ?

Pour calculer correctement la surface habitable, suivez ces étapes :

  • Mesurez chaque pièce en prenant en compte la hauteur sous plafond.
  • Soustrayez les surfaces occupées par les murs et autres éléments non habitables.
  • Assurez-vous de ne pas inclure les surfaces exclues par la loi Boutin.

Différence avec d’autres surfaces

Pensez à bien distinguer la surface habitable des autres types de surfaces telles que la surface privative définie par la loi Carrez et la surface de plancher définie par le Code de l’urbanisme. La surface privative inclut toutes les parties couvertes du logement avec une hauteur de plafond supérieure à 1,80 mètre, tandis que la surface de plancher est utilisée pour déterminer le type d’autorisation d’urbanisme nécessaire pour des travaux ou une construction.

Ces distinctions permettent d’éviter toute confusion lors de l’achat, de la vente ou de la location d’un bien immobilier.

Distinctions entre surface habitable, privative et de plancher

Distinguer la surface habitable de la surface privative et de la surface de plancher est essentiel. La surface privative, définie par la loi Carrez, concerne les biens en copropriété. Elle inclut les parties couvertes et fermées du logement, avec une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 mètre.

La surface de plancher, quant à elle, est définie par le Code de l’urbanisme. Elle est utilisée pour déterminer le type d’autorisation d’urbanisme requis pour des travaux ou une construction. Le calcul se fait à partir du nu intérieur des façades du bâtiment, en excluant certaines surfaces comme les combles non aménageables, les caves et les sous-sols.

Type de surface Définition Usage
Surface habitable Somme des surfaces de plancher des pièces à vivre, déduction faite des murs, cloisons, cages d’escalier, gaines, embrasures de portes et fenêtres. Location, conformément à la loi Boutin
Surface privative Surfaces construites et couvertes avec hauteur sous plafond > 1,80 m, définie par la loi Carrez. Vente de biens en copropriété
Surface de plancher Calculée à partir du nu intérieur des façades, exclut certaines surfaces. Définie par le Code de l’urbanisme. Autorisation d’urbanisme

La véranda, souvent sujette à débat, mérite une attention particulière. Exclue de la surface habitable selon la loi Boutin, elle est néanmoins incluse dans la surface privative et la surface de plancher. Prenez en compte ces distinctions pour une évaluation précise de votre bien immobilier.

La véranda est-elle incluse dans la surface habitable ?

La véranda, ce précieux espace baigné de lumière, suscite souvent des interrogations quant à son inclusion dans la surface habitable. Selon l’article R. 111-2 du Code de la construction et de l’habitation, la surface habitable comprend les surfaces de plancher des pièces à vivre, après déduction des murs, cloisons, marches et cages d’escalier, gaines, et embrasures de portes et fenêtres.

La loi Boutin, qui oblige à mentionner la surface habitable dans un contrat de location, exclut explicitement la véranda de ce calcul. Même si elle constitue un espace de vie, la véranda n’entre pas dans la catégorie des surfaces habitables au sens de cette loi.

En revanche, la véranda trouve sa place dans d’autres classifications :

  • Elle est incluse dans la surface privative, définie par la loi Carrez, qui couvre les surfaces construites et couvertes avec une hauteur sous plafond supérieure à 1,80 mètre.
  • Elle fait aussi partie de la surface de plancher, définie par le Code de l’urbanisme, utilisée pour déterminer les autorisations d’urbanisme.

La distinction est donc fondamentale pour les propriétaires et les professionnels de l’immobilier. Considérez ces éléments pour évaluer correctement la valeur et les obligations légales de votre bien.

véranda maison

Implications fiscales et administratives des vérandas

L’ajout d’une véranda à votre logement peut modifier plusieurs aspects fiscaux. La valeur foncière de votre propriété augmente, ce qui peut entraîner une hausse de la taxe foncière. Cette taxe est calculée en fonction de la valeur locative cadastrale de votre bien, qui inclut les nouvelles surfaces construites.

L’installation d’une véranda peut aussi impacter la taxe d’habitation. Bien que cette taxe soit progressivement supprimée pour la majorité des contribuables depuis 2020, elle reste applicable dans certains cas. La véranda, en augmentant la surface habitable de votre bien, peut influencer ce calcul.

Les démarches administratives ne sont pas à négliger. Avant de lancer des travaux, pensez à bien vérifier les réglementations locales. Certaines vérandas peuvent nécessiter un permis de construire, surtout si elles augmentent significativement la surface de plancher. Consultez la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) pour obtenir les informations nécessaires sur les autorisations à obtenir et les normes à respecter.

Sachez que des avantages fiscaux peuvent être obtenus pour des projets respectant des normes environnementales. L’ADEME (Agence de la transition écologique) propose des aides pour les constructions éco-responsables. Intégrer des matériaux durables ou des technologies économes en énergie dans votre véranda peut vous permettre de bénéficier de ces dispositifs.

L’ajout d’une véranda a des conséquences fiscales et administratives qu’il faut anticiper. Prenez le temps de consulter les organismes compétents et de vous renseigner sur les aides potentielles pour optimiser votre projet.

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